Les poissons de l'étang

  • Juin 2024 - l'alevinage continu et je découvre que les perches se régalent

    L'alevinage (par le biais de ce que je pèche) continu.

    Mais pendant que j'introduis de nouveaux poissons (encore une belle brème et des gardons) je découvre que des alevins sont nés.

    Ils sont le fruit de la reproduction des poissons de mon étang.

    Malheureusement, les perches en profitent pour les chasser et se régaler.

    Dure loi de la nature 

  • Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - La brème

    Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.

    Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).

    Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.

    Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, la brème.

    Breme 7

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Brème possède de très nombreuses autres appellations régionales : grande brème, brème carpée, brame, brama, brémo, breume, plateau, daoradou, dorée, hariot, hazelin, omblais, plaquette (pour les jeunes brème en Anjou).

    Son corps est assez compact, aplatit latéralement, elle est bossue entre la tête et la nageoire dorsale. Petite, elle est argentée, sa couleur foncée devient grise verte à l'âge adulte.

    Breme 6

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Taille : les adultes mesurent de 30 à 40 cm pour un Son poids va de 500 grammes à environ 2 kg pour les adultes. Cela commence à être un beau poisson. Les records s’établissent autour de 90 cm pour environ 9 kg.

    Longévité : de 20 à 25 ans.

    Alimentation : c'est un poisson fouilleur. La brème se nourrit généralement en filtrant les sédiments qu'elle met en suspension, Mais elle est opportuniste et se nourrit de petits mollusques, de larves d'insectes, de vers, de végétaux et de zooplancton.

    C'est un poisson qui vit en groupe et qui comme la carpe peut jouer un rôle dans le mélange des couches d'eau et la remise en suspension de particules du sédiment car en fouillant la vase, les brèmes remettent en suspension des particules sédimentées.

    Reproduction : Elle se déroule en mai et juin dans une eau à 17 °C, chaque femelle pond entre 50 000 et 60 000 œufs.  Il arrive que la brème s'hybride avec le gardon ou la brème bordelière. Les hybrides ne seront pas fertiles.

    Implantation : Ce poisson vit dans les eaux calmes aux fonds vaseux et limoneux. Elle aime les cours d'eau larges et lents, les canaux, les lacs et les étangs.

    Pêche : soyez discret précis et patient.

    Discret car les brèmes ont des sens très développés et peuvent facilement être effrayées.

    Précis car ces poissons se cachent souvent près d’obstacles submergés et à proximité de fonds herbeux. Prenez le temps d’étudier le coin de pèche et laissez aller votre ligne là ou ces conditions seront réunie en visant la pèche au fond.

    Patient parce qu’il ne faut pas ferrer trop vite, la touche de brème est spécifique, le bouchon peut remonter, être tiré vivement ou au contraire couler tout doucement. Elle teste le pécheur et seuls les plus patients sauront pécher les plus belles brèmes.

    Une autre précision : pensez bas de ligne légers (10 / 100ème maxi) et petites èches car elle a une petite bouche.

    Enfin c’est un poisson peu combatif qui s’épuisera rapidement mais le début du combat pour la ramener peut être violent.

    Est-ce que l’on peut la consommer ?

    Oui on peut le déguster en friture quand elle est petite. Plus grande on constatera qu’elle a de nombreuses arêtes.  

    Attention ! Dans une eau polluée elle fait partie elle aussi des poissons légèrement bio-accumulateurs.

  • Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à introduire - L'ablette

    Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.

    Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).

    Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.

    Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, l’ablette.

    Elle possède de très nombreuses autres appellations régionales : abiette, able, ablioise, ambiette, aubiat, aublatte, auble, aubot, blanchet, blison, borde, coureur, dormelle, gobio, goge, harlipantui, laube, lauch, laugne, lorette, mirandelle, nablé, ocelle, ouli, ouelle, rabotte, ravanenco, rondin et sofie.

    AblettePar Piet Spaans — Travail personnel, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1682086

    Taille : de 8-18 cm pour un poids de 10 à 50 g, c’est un petit poisson.

    Longévité : 3 à 6 ans.

    Alimentation : L'ablette consomme de petits mollusques, de petits insectes tombés en surface, des larves d’insectes, vers, petits crustacés et débris de végétaux en suspension ou prélevés sur les plantes, des roches,

    Reproduction : Elle se reproduit près des berges et sur les zones peu profondes où la femelle pond entre 5 000 et 7 000 œufs en plusieurs pontes

    Implantation : Ce poisson apprécie les cours d'eau à courants lents (en rivière, fleuves et parfois même fossés), il peut cependant s'adapter à des courants plus forts s'il dispose de zones de repos à proximité. Il forme des bancs qui peuvent parfois se mélanger avec des bancs de gardons.

    On le trouve beaucoup plus rarement dans les lacs et les étangs.

    Mode de vie : Elle est présente dans les eaux douces d'Europe. Elle était autrefois présente dans tous les cours d'eau de France continentale. Elle est encore présente sur une large partie de son aire potentielle de répartition.

    Elle est assez fragile et très sensible à la qualité de l’eau (niveau de pollution, oxygénation et température).

    Pêche : les pêcheurs pêchent l’ablette au coup avec une ligne fine (ex bas de ligne de 6/100 équipée d'un hameçon de 24. La plombée doit permettre une coulée rapide à la profondeur de recherche. Il faut généralement employer des vers de vase ou de petits asticots (ex pinkies), et pourquoi pas la mie de pain.

    Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui on peut le déguster en friture.

  • Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à introduire - Le Gardon

    Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.

    Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).

    Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.

    Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, le gardon.

    Gardons 1

    Par Karelj — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14827540

    Taille : La plupart des gardons mesurent entre 10 et 30 cm pour un poids variant de 10 à 200 g. Leur forme varie progressivement au cours de leur développement passant d'un profil fusiforme à un corps plus haut. Seuls un petit nombre parmi eux atteindra l'âge adulte stade où ils pourront atteindre de 35 cm à exceptionnellement 45-50 cm. Ils peuvent alors peser de 1 à 2 kg.

    Sa durée de vie est d'une dizaine d'années (maximum 14 ans).

    Alimentation : L'alevin et le jeune gardon se nourrissent d'abord de zooplancton, puis ils évoluent vers un régime composé de vers, de petits crustacés, de petits mollusques et d’insectes (quand il mesure environ 1,5 cm).

    Le gardon sait aussi faire évoluer son alimentation selon la saison et ce que lui offre en son milieu, en prélevant de la mousse et des algues (qu'il broute en groupe parfois dense) sur les troncs et branches immergés ou les pierres.

    Reproduction : le frai a normalement lieu en avril-mai (parfois d’avril à juin/juillet) dans une eau à au moins 12 °C. La femelle pond de 150 000 à 300 000 œufs sur des plantes ou des branches immergées ou sur le substrat si aucun autre support n'est disponible. La reproduction se déroule fréquemment au même endroit chaque année.

    Les grands mâles forment des bancs dans lesquels les femelles pénètrent. Elles y pondent et les œufs (naturellement collants au substrat) sont fécondés par les mâles. Les poissons sont alors très excités et peuvent être aperçus sautant fréquemment hors de l'eau. Une femelle de belle taille peut pondre jusqu'à 100 000 œufs.

    Les œufs éclosent après 4 à 10 jours (selon la température de l'eau).

    Les alevins grandissent moins vite en 'eau froide, mais rattrapent vite leur retard de croissance à l'âge adulte. Le gardon atteint sa maturité sexuelle entre 2 et 4 ans.

    Sa vitesse de croissance varie en fonction de la température de l'eau et de la richesse de son milieu. Les reproducteurs mesurent majoritairement plus de 19 cm.

    Implantation : Il serait originaire d'Europe centrale et de l'Est du continent.

    Plusieurs de ces pays ont signalé après son introduction qu'il semblait avoir un impact défavorable sur les espèces autochtones. Il partage fréquemment son territoire avec la Brème et la Perche et peut être en compétition avec ces espèces si la nourriture vient à manquer

    Mode de vie : Il est très « rustique » et on le rencontre dans des territoires étendus et variés. Le gardon est réputé préférer vivre dans des parties profondes, mais très adaptable, il peut aussi densément coloniser des plans d'eau ou fossés de 20 centimètres de profondeur et étroits de 1,5 m de large et s'adapte aux circonstances locales. En été il fréquente souvent la surface.

    Pêche : les pêcheurs attirent cet omnivore avec la plupart des appâts conventionnels comme le maïs, la fécule de blé, la mie de pain, les vers…

    Des restes fossiles osseux de gardons ont été trouvés dans les restes culinaires préhistoriques ce qui prouve qu’il fait partie depuis longtemps déjà de l’alimentation humaine.

    Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui : quand il est de petite taille on peut le déguster en friture. Par contre quand il grossit on découvre qu’il est plein d’arrêtes.

    Attention ! Dans une eau polluée le gardon fait partie lui aussi des poissons légèrement bio-accumulateurs.

  • Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - Le Chevesne

    Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.

    Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).

    Certains des poissons qui seront péchés ne seront pas introduits car ils sont nuisibles pour les autres et pour l'environnement.

    Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun dans nos rivières, le chevesne (aussi dénommé cabot (en Franche-Comté), cabouòt ou cabeda (dans l'Aveyron), (dans les Cévennes), meunier, dos noir, chevanne, ou encore dard (s'il est de petite taille en Anjou).

    ChevesnePar Karelj — Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14941827

    Taille : adulte, généralement, il fait entre 20 et 40 centimètres, mais il peut arriver quelquefois que des spécimens atteignent 70 centimètres pour un poids allant jusqu’à 6 kilogrammes.

    On peut le confondre avec la vandoise (espèce protégée en France) ou encore avec l'aspe, l'ide mélanote, le gardon, le rotengle ou le hotu. D’ailleurs tous ces poissons sont assez apparentés, ils partagent fréquemment le même habitat et peuvent parfois s’hybrider.

    Sa durée de vie est de 9 ans pour les mâles et plus de 13 ans pour les femelles (quand même …).

    Alimentation : le chevesne est omnivore. Il est réputé pour manger pratiquement tout : vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, mousses de rivières, fruits, pain et petits poissons. Plus il grandir plus il devient carnivore.

    Reproduction : le frai a lieu d'avril à juin (en fonction de la température de l'eau) sur des eaux peu profondes et à fond de graviers. Les femelles vont pondre environ 50 000 œufs par kilogramme de leur poids. Parfois, il peut arriver que le chevesne s’hybride avec d’autres poissons.

    Implantation : Il est très fréquent en Europe. En France, il est répandu sur tout le territoire (en dehors de la Corse et du Finistère). On le trouve principalement dans les rivières de seconde catégorie.

    Mode de vie : le chevesne adulte vit généralement entre deux eaux ou près du fond. En été il est souvent plus près de la surface et proche des berges à la recherche d'insectes alors qu'en hiver il occupe les fosses les plus profondes. On dit qu’il vit en groupe mais pour ce qui me concerne je l’ai souvent péché en solitaire, posté prés d’une pierre, d’une branche. C’est un poisson que je considère comme « sauve bredouille ».  

    Pêche : Assez vorace il mordra à tout, vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, fruits (j’en ai vu manger de grosses cerises ou encore des mures), pain et petits poissons.

    Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui et quand il est de petite taille on peut le déguster en friture. Par contre quand il grossit on découvre qu’il est plein d’arrêtes.

    Attention ! dans une eau polluée le chevesne fait partie des poissons légèrement bio-accumulateurs. Il concentre les métaux lourds, certains métalloïdes (ex : arsenic, polonium) ou des polluants peu biodégradables ( ex : PCB, furanes ou dioxines) il faut donc éviter de la manger quand il est très grand et trop régulièrement.

  • Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - Le Boer

    Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.

    Il y aura donc des poissons blancs et au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).

    Certains des poissons qui seront péchés ne seront pas introduits car ils sont nuisibles pour les autres et pour l'environnement.

    Dans ce cadre, on va commencer par parler d'un poisson très simple à pecher la perche soleil aussi dénommé le boer, perche japonaise, Crapet-soleil, perche arc en ciel ...

    Elle fait partie des poissons qu'il faut absolument éviter d'introduire dans votre étang.

    Elle est nuisible et sa beauté ne change malheureusement rien à cela.

    Boer(Par Bernard DUPONT from FRANCE — Pumpkinseed (Lepomis gibbosus), CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40757625)

    Sa taille ocile de 5 à 15 cm - Poids moyen 50 à 150g - Record connu - 22 cm pour 630g

    Durée de vie entre 4 et 6 ans

    Alimentation : carnivore, la Perche-soleil consomme volontiers les œufs et alevins de poissons. A ce titre, elle est classée comme nuisible et son éradication est recommandée.

    Reproduction : sa reproduction a lieu au printemps dans une eau à 20°C. Le nid est préparé par le mâle qui après la ponte monte la garde pendant la durée d'incubation qui dure moins d'une dizaine de jours. Sa croissance est effective durant la seule période du printemps. Période de frai : Mai à juin, (juillet à aout) Ponte : 600 à 6 000 œufs

    C’est une espèce de poissons originaire du nord-est de l'Amérique du Nord (du Nouveau Brunswick à la Caroline du Sud).

    Elle a été largement introduit ailleurs y compris en Amérique, où son impact écologique est néfaste.

    Introduite en Europe en 1886 comme poisson d'agrément pour les aquariums, certains spécimens ont été relâchés dans les rivières où l'espèce fait depuis lors des ravages.

    Elle est classée comme nuisible en France et ne doit donc être ni relâchée ni conservé vivante

    Avec son dos élevé et son ventre arrondi, la Perche-soleil se caractérise aussi par sa petite bouche oblique et ses joues sans écailles. Sa nageoire dorsale longue comprend des rayons épineux. Ses couleurs très vives la distinguent des autres poissons. A dominantes bleu et vert sur le dos, les flancs sont jaunes orangé. L'extrémité de l'opercule présente, chez les mâles, une tache rouge.

    Implantation : la Perche-Soleil est originaire d'Amérique du nord. Introduite en Europe vers 1880, elle s'est étendue très largement. 

    Mode de vie : elle fréquente les rivières de plaine aux eaux calmes, et plus encore les eaux stagnantes des étangs et ballastières. La Perche-soleil supporte les eaux très légèrement salées (ex : camargue). Ce poisson est sédentaire et grégaire et présente un comportement territorial en respectant une hiérarchie basée sur le rapport de dominant et dominé.

    La reproduction a lieu au printemps dans une eau à 20°C. Le nid est préparé par le mâle qui après la ponte monte la garde pendant la durée d'incubation qui dure moins d'une dizaine de jours. Sa croissance est effective durant la seule période du printemps.

    Pêche : très vorace, cette petite perche avale toutes les esches de petite taille.

    Est-ce que l’on peut la consommer ? oui c’est une perche et elle est très bonne mais difficile à écailler.

     

  • Une carpe au vif

    La pèche réserve souvent des surprises et j’ai voulu vous faire partager l’une de celle-ci.

    Alors que nous péchions, en été, le carnassier au vif dans un étang nous avons eu la surprise de prendre une carpe.

    Cela arrive parfois quand les carpes ne trouvent plus assez de nourriture elles finissent par devenir carnivore et peuvent dévorer d’autres poissons.

    Cette belle carpe a bien entendu retrouvé son milieu de naturelle une fois décrochée.

  • La pèche en été

    Nous voici depuis quelques semaines déjà en période de vacances d’été.

    Pour les chanceux en vacances (dont je fais partie), voici venu le moment de se reposer, de profiter de bons moments et de s’adonner à ses passions.

    Pour ce qui me concerne l’une de mes passions c’est la pèche et je pense que cette activité ne doit pas vous laisser insensible si vous visitez ce site.

    Certains me disent que ce n’est pas la meilleur période pour pécher. On va voir cela.

    Peche en été

    Alors est-ce une bonne période ?

    L’été est une excellente période pour s’adonner à la pêche.

    Dans des conditions normales (hors canicule), tous les poissons sont au maximum de leur activité alimentaire quel que soit le plan d’eau pratiqué (étang, lac, rivière).

    Les journées sont plus longues, plus chaudes et il est agréable d’être à l’extérieur sans trop devoir se soucier de la météo (en dehors des orages qui peuvent être à la fois violents et soudains et qu’il faut savoir prévoir).

    La personne qui pêche devra savoir s’adapter à ce contexte et même profiter de ces brusques changements de météo.

    En effet, l’arrivée d’une zone pluvieuse rafraîchissante va réactiver l’activité alimentaire des poissons alors qu’une forte chaleur jouera dans le sens inverse.

    Peche en ete 3

    Que peut-on pécher en été ?

    Les poissons blancs bien entendu.

    C’est l’été que l’activité des poissons blancs est la plus forte et dans ces conditions, la personne qui sait s’y prendre peut même réaliser des pêches mémorables.

    A ce sujet, petit conseil, pensez à bien choisir la taille de vos esches (ce que l’on met au bout de l’hameçon) car de nombreux alevins peuvent venir parasiter votre coup (l’endroit ou l’on pèche) et il est important de s’assurer une sélection de la taille des poissons à pêcher dès la mise en œuvre de ce qui va les faire mordre.

    Au menu vous aurez les gardons, les goujons (pèchable à trousse culotte en Loire par exemple), les brèmes j’en passe et des meilleurs.

    Trousse culotteMais les carnassiers eux-aussi vous attendent

    Qu’il s’agisse de la perche, du sandre ou du brochet, tous sont prêts à mordre.

    Gardons

    Comment s’y prendre

    Choisissez votre cout de pêche : zones ombragées, eaux profondes et eaux vives, là où les températures sont les plus fraîches.

    Privilégiez aussi les lieux où des obstacles comme des roches ou des branches d'arbres peuvent permettre aux prédateurs de se cacher pour mieux chasser leurs proies.

    Coin de peche

    A quel moment on s’y met ?

    C’est quand on veut mais il vaut mieux pêcher assez tôt le matin au lever du soleil par exemple ou plus tard le soir.

    J’ai pour ma part remarqué que les meilleurs moments sont ceux avant 9h le matin, puis juste entre 12h et 13h et enfin en fin de journée à partir de 16h.

    Peche tot ou tardOn peut attirer les carnassiers ?

    Oui c’est possible bien entendu, une des techniques consiste à les allécher en attirant leurs proies.

    On prépare donc un super coup de pèche qui va faire venir les poissons blancs et vous verrez les carnassiers finiront eux aussi par venir.

    Pour les attraper plusieurs solutions :

    • placez une ligne au bouchon armée d’un vif
    • mais vous pouvez aussi  « mettre » un coup de cuillère (ou un autre leurre) de temps en temps ou dès que vous voyez des chasses de carnassiers ou encore quand cela commence à moins mordre (signe qu’un carnassier est sur place).

    Ligne a vif

    Essayez aussi le ver de terreau de bonnes surprises peuvent se présenter, la preuve.

    Perche 1

    On peut aussi pécher la carpe en été ?

    Oh que oui mais il faut retenir deux choses.

    D’abord plus la température de l'eau augmente, moins elle est d'oxygénée alors que  la carpe cherchera une eau l'oxygénée ! Alors visez les eaux où l'oxygène sera le plus présent (eaux profondes ou brassées par exemple).

    Et puis adaptez vos èches, choisissiez par exemple des bouillettes à base de farine de poisson en général elles adorent, la preuve.

    Img 1041

    A bientot pour parler d'un sujet présentant un triple intéret à savoir la pèche, la cuisine et la dégustation des ecrevisses.

  • Frai 2023 - Des alevins sont nés

    Cette année contrairement à l’an dernier le frai a bien fonctionné et il y a des alevins dans l'étang.

    Alevins 2023 1

    C’est surement la météo qui explique cette réussite.

    Le printemps fut plus frais et plus humide puis soudainement plus chaud. Cela a permis aux poissons de frayer et aux œufs de pouvoir naitre rapidement dans une végétation aquatique disponible et protégée.

    Mais revenons aux alevins, vous devez savoir bien entendu que l'alevin c’est la progéniture des poissons.

    En général, pour les poissons ovipares, ceux qui pondent des œufs, le bébé, lorsqu'il voit le jour porte une réserve de nourriture qui lui permettra de passer ses premiers jours de vie sans avoir à chasser pour se nourrir, on appelle cela le sac vitellin.

    L’alevin est un petit poisson qui diffère peu de l'adulte à sa naissance et qui en reprend rapidement les caractères.

    Les petits poissons que nous voyons à l’écran peuvent ne plus être considérés comme des alevins mais déjà comme des poissons au stade juvénile.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce qu’ils ne disposent plus de leur sac vitellin.

    La prochaine phase ce sera le stade de sub-adulte.

    On peut voir dans l'illustration ci-dessous les différents stades de développement des petits poissons.

    Cycles de vie des poissons

    Ces petits poissons ne sont pas encore différenciés au niveau de leur sexe, à ce niveau de développement ils ressemblent tous à des femelles.

    Parallèlement il est encore impossible de définir à quelle espèce ou variété ils appartiennent. Pour y parvenir il faudra être encore un peu patient.

    Je vais tout de suite répondre à une question que l’on me pose souvent, qu’est-ce qui pourrait empêcher ces petits poissons de devenir grand ?

    • En premier lieu, des prédateurs, d’autres poissons (des perches par exemple) ou d’autres poissons non carnassiers mais pratiquant le cannibalisme
    • En second lieu, de petits oiseaux comme le martin pécheur, dont justement repéré un nid à proximité de mon étang. J’aurai peut-être la chance de pouvoir faire une vidéo au sujet de cet animal.
    • Et Enfin, le manque de nourriture (ce qui serait rare dans un étang comme le mien) ou une qualité d’eau très dégradée (ce qui pourrait se produire tant la chaleur est déjà importante, mais croisons les doigts).

    En résumé, leur avenir n’est pas tracé et ceux qui vont devenir de beaux poissons adultes seront les plus solides et les plus chanceux de ceux qui figurent sur les images.

    Mais tout cela sera une autre histoire à vivre ensemble.

  • Ouverture de la pêche 2023 dans l'étang

    Aujourd’hui 21 Mai c’était comme prévu l’ouverture de la pèche dans mon étang.

    Une ouverture sous le signe de la fraicheur même si le soleil était de la partie car pour le moment il continu de faire frais par ici dans l’ouest.

    On annonce maintenant un réel réchauffement pour la semaine qui vient, on va suivre çà de prêt car ce sera surement le top départ du frai car les poissons n’ont toujours pas fini de frayer et de nombreux gardons étaient encore pleins d’œufs ou de laitance. Une raison de plus de les avoir traité avec soin et respect.

    J’ajoute aussi que ce n’est pas pour rien que les anciens n’ouvraient pas la pèche avant le second week-end de juin.

    En dehors du bon bol d’air pris à l’occasion de cette ouverture, de nombreux gardons ont donc couronnés cette matinée ainsi qu’une carpe amour.

    GardonsImg 1992

    Les abonnés se souviendront que j’en ai lâché trois dans l’étang pour éliminer l’élodée du canada et bien une d’entre elle est venue nous saluer.

    Quelle belle bataille ce fut.

    Plus de 25 minutes de combat et au final un superbe poisson, en pleine forme, une boule de muscle a qui nous avons rendu la liberté.

    Vivement la prochaine partie de pêche !!!

  • Aïe il gèle à l'étang !

    L’hiver est  de retour et  même dans ma région (l’ouest de la France) l’eau de l’étang a fini par geler. Ce matin il faisait -4°, rien de sensationnel mais le froid sec est bien présent.

    Quelle étrange sensation que de voir cette étendue d’eau glacée, la vie aquatique semble disparaitre et s’arrêter.

    Gele 8

    Déjà, quand j’étais enfant, cela me fascinait.

    A la maison nous avions un petit bassin et en cas de gel je voyais les poissons s’immobiliser, ils semblaient geler puis dès que le temps se réchauffait, ils ressuscitaient.

    Petit bassin gelePetit à petit j’ai compris qu’ils pouvaient s’adapter à ces situations complexes.

    Voyons comment les plantes, les poissons, insectes et autres animaux aquatiques font-ils pour survivre sous la glace ?

    Pour comprendre ce qui se passe, Il faut commencer par assimiler la fait que dès que les températures descendent en-dessous de zéro, une couche de glace se forme à la surface de l’eau et cette couche de glace devient alors une sorte d’isolant qui fera refroidir le reste de l’eau plus lentement.

    Voilà donc le premier phénomène qui permettra à la faune et à la flore aquatique de survivre.

    Mais cette situation peut aussi finir par poser problème.

    En effet, si la couche de glace vient à perdre se transparence le soleil peut alors avoir du mal à la traverser ce qui finira par entraver les conditions de survie du milieu.

    La situation aura des effets sur les algues et les plantes aquatiques qui manqueront de lumière.

    Et puis sans lumière pas de production d’oxygène et ce seront alors les poissons et les insectes qui souffriront de la situation.

    Parallèlement la qualité de l’eau peut aussi en pâtir car les bactéries elles aussi ont aussi besoin d’oxygène pour décomposer les déchets et les végétaux morts tout comme pour filtrer l’eau.

    Seconde question  qui nous vient à l’esprit en cas de gel, comment les animaux survivent-ils sous la glace ?

    Il faut comprendre qu’en général un étang ou encore mieux un lac dispose d’un endroit où l’eau été comme hiver aura sensiblement toujours la même température.

    La schéma suivant vous présente cette caractéristique.

    Poissons dans l eau geleePlutôt pratique non ?

    Et puis si les choses se compliquent quand même alors les poissons entrent dans une sorte d’hibernation.

    La majorité d’entre eux se mettent en « mode veille » en général ils s’enfouissent dans le sol de l’étang et se cachent dans la vase.

    Poisson vase 3

    Ainsi ils ne souffrent pas du gel. Le principal pour le poisson étant de ne pas entrer en contact avec la glace

    Certains invertébrés comme les escargots scellent leur coquille pour la rendre hermétique ce qui évitera un refroidissement excessif.

    Hibernation escargot

    Certains amphibiens sont capables d’hiberner dans l’eau, comme la grenouille rieuse et certains tritons.

    Grenouille rieuse

    Pour eux, une couche fine de glace n’est pas un problème vu que la température de l’eau est rarement négative en dessous. Les températures comprises entre 4 et 8°C sont même idéales pour leur survie.

    De plus, leur glycémie élevée leur permet de survivre à un période de gel total, pas mal non ?

    Voilà qui doit nous rassurer car, pour résumer,  l’hiver en général ne met pas nos étangs et ses résidents en danger.

  • Bilan de l'été 2022

    Bonjour j’ai mis un peu de temps à réaliser ce nouvel article pourtant l’actualité n’a pas manqué en cet été 2022.

    Je vous préviens tout de suite je vais aborder des thèmes moins « légers » que d’habitude mais les évènements qui ont marqué cet été exceptionnellement sec et certaines fausses vérités méritaient des éclaircissements.

    Allez on démarre.

    Comme je le disais en introduction c’est la sécheresse qui fut le triste fil conducteur de cet été.

    Il faut dire que l’on pouvait s’y attendre car l’hiver fut très faiblement pluvieux et dès novembre 2021 Météo-France soulignait le déficit marqué de précipitations qui en moyenne atteignait le tiers d’un hiver normal.

    Au début du printemps le stock d’eau disponible pour l’été était donc plus faible que la normale et ensuite les mois de Juin et Juillet qui furent caniculaires n’arrangèrent pas la situation.

    Niveau nappes 2023

    Tout cela à conduit à la situation que nous subissons car ce n’est pas encore terminé même si l’automne s’annonce.

    Alors on nous brandit le changement climatique comme explication à cette catastrophe mais personnellement changement climatique ou pas cela me rappelle la sécheresse de 1976.

    Mare en 1976

    Peut-être même que c’était encore pire à cette époque là mais nous étions lors moins nombreux et moins consommateurs d’eau.

    A ce sujet et juste pour « débunker » (démystifier) quelques idées préconçues souvent relayées sans contrôles par certains médias alarmistes je tiens à préciser qui en France consomme l’eau et pour quel domaine.

    Sachez donc que l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 45 % du total, puis vient ensuite … le refroidissement des centrales électriques avec 31% suivi de l’eau potable 21 % et enfin les usages industriels avec 4 %.

    Consommation d eau en france

    D’où viennent ces chiffres ? tout simplement du gouvernement lui-même et plus précisément d’une étude issue de statistiques en relation avec le développement durable que vous trouverez ici .

    Il m’apparait donc totalement injuste de stigmatiser les particuliers même si globalement il faut faire un effort sachant que parallèlement on pousse inconsidérément à consommer de l’électricité dont la production tendra à accroitre la consommation d’eau donc à réduire la  ressource.

    Une fois de plus nos grands timoniers marchent sur la tête. Cela pourrait être drôle s’il ne s’agissait pas de notre avenir, de celui de nos enfants, de notre planète et des espèces vivantes que l’on y trouve. Vive l’écologie source de taxe que certains vont s'empêcher d’encaisser avant de les dilapider en avantages personnels.

    Voilà çà c’est dit et maintenant revenons à notre sujet principal.

    L’étang a beaucoup souffert cet été.

    Il reste encore de l’eau mais c’est catastrophique d’autant qu’il ne pleut toujours pas nous sommes pourtant mi-septembre.

    Les poissons souffrent car ils manquent d’oxygène et parallèlement les hérons eux se régalent.

    C’est la dure loi de la nature. Heureusement il reste des zones ont-ils ne peuvent aller car ils n’ont pas pied.

    Je croise les doigts pour qu’il pleuve, pour que le ciel vienne en aide à tous ceux qui comme moi attendent les pluies salvatrices.

    De toute façon je n’ai pas d’autre solution alors … et puis il y a pire que le mien car de nombreux autres étangs sont à sec.

    En attendant il y a quand même de quoi s’occuper car même les mauvaises choses ont du bon.

    Je profite de la baisse du niveau d’eau pour reboucher les trous de ragondins.

    J’y mets des pierres  en commençant par des petites puis en finissant par des grosses puis je termine en fixant l’ensemble avec de la terre.

    Le résultat n’est pas trop mauvais.

    Rebouchage 2Rebouchage 3

    Cela me permet aussi de curer certaines parties inaccessibles, de retirer des branches qui étalent tombées dans l’eau, de débroussailler les rives depuis le bas et enfin de sortir un arbre qui était tombé à l’eau l’été dernier.

    Rebouchage 4

    Quand tout ce la sera terminé je vais faire un peu de tunage pour conforter certaines rives.

    Coté plantations c’est compliqué là aussi.

    Faute d’arrosage suffisant les framboisiers sont morts, les fraisiers des bois et le pied de kiwi devraient s’en sortir tout comme l’arbousier.

    Framboisiers Fraisiers des bois
    Framboisiers 1 Fraisiers
    Kiwi Arbousier
    Kiwi Arbousier 1

    J’espère que la prochaine vidéo permettra d’acter le retour des pluies et la remontée du niveau d’eau.

    Je trouve que la citation de Paul Valéry qui disait « L´espoir fait vivre, mais comme sur une corde raide » est particulièrement appropriée à cette situation, vous ne croyez pas ?

  • Un bien étrange poisson

    Comme je l’indiquai dans ma dernière vidéo j’ai commencé à pécher dans mon étang.

    Je pecheEn général j’essaie de respecter les anciennes dates d’ouverture de la pêche. Jusqu’aux années 80 (de 1900) c’était toujours fixé au second week-end de juin. Cela laissait le temps aux poissons de se reproduire.

    A l’époque l’ouverture de la pêche était une institution. On l’attendait avec impatience car avant cette date la pêche était totalement fermée (or pêche à la truite)

    De nos jours il y a plus importants que le respect des poissons qui ne peuvent malheureusement plus guère compter sur des périodes de tranquillité et certaines pêches ne ferment même plus.

    Alors, chez moi, j’essaie de me tenir à cette ancienne date mais cette année tout va très vite, un peu comme si on avait un mois d’avance sur la saison, alors j’ai commencé à pêcher plus tôt.

    Le moment est donc vraiment venu de discuter autour des poissons de l’étang.

    J’en ai aujourd’hui 4 à vous présenter et pour l’un d’entre eux j’aurai même besoin de vous pour l’identifier.

    Img 0904

    Commençons par un poisson très commun, à savoir le gardon.

    Il aime vivre en groupe dans les eaux tranquilles et stagnantes, il se nourrit de végétation ou de petits animaux. Sa coloration dépend souvent de l’environnement ou il évolue, il peut être très brillant, ou plutôt vert, ses nageoires sont rouges orangées et ses yeux rougeâtres. Il se reproduit assez tôt au printemps.

     

     

     

    Img 0906

    Voyons ensuite le carassin que l’on confond parfois avec le carpeau (alevin de la carpe). Même s’il est de la même famille sachez que contrairement à la carpe il ne possède pas de petites moustaches de part et d’autre de sa bouche.

    Il est considéré comme étant l’ancêtre du poisson rouge. Il ne grossira pas beaucoup plus que celui qui est à l’image. Il peut s’hybrider avec les carpes.

     

     

     

    Img 0909Oh la belle petite perche que voilà.

    Ce poisson carnassier se nourrit de larves, d’insectes et d’alevins.

    Les grosses perches peuvent atteindre 50 à 60 cm pour 3 à 4 kilos mais c’est assez rare. Plus généralement elles demeurent naines car trop nombreuses mais elles restent toujours gourmandes au point de nuire à la reproduction des autres espèces.

    Attention à ses épines dorsales qui piquent.

     

     

    Img 0911

    Et j’ai gardé le plus étrange pour la fin.

    Mi brème et mi gardon je ne sais pas trop de quoi il s’agit.

    Il était assez gros et batailleur. Mon étang en contient plusieurs encore bien plus gros que celui-ci. D’après vous de quoi s’agit-il ?

    j’ai bien une idée mais j’aimerai avoir votre avis.

     

     

  • Printemps 2022 - C'est reparti !!!

    C’est le printemps et les beaux jours sont devant nous.

    L' hiver n’aura au final été ni rigoureux, ni très pluvieux.

    Nous ne sommes qu'en avril 2022 et comparativement à l’an dernier le niveau de l’eau est le même qu’en Juin, je suis donc un peu inquiet et je redoute qu’un été trop chaud et trop sec ne génère des soucis. Mais on verra bien …

    A cette période me revoilà plus fréquemment au bord de l’eau pour voir la nature s’éveiller et constater qu’un nouveau cycle est en train de s’initier.

    La végétation est bien active en cet  mois d'avril avec le genet qui commence à fleurir.

    J’adore cette plante qui me rappelle mon Anjou d’origine et les buttes d’ardoises où elle adore pousser.

    C’est pourquoi je la laisse prendre une place de choix sur les bords de l’eau tout en veillant quand même à ce qu’elle ne devienne pas envahissante.

    Genet 1

    A proximité on trouve aussi des violettes. Celles-ci n’ont pas d’odeur, ce sont donc des violettes hérissées (Viola hirta), appelées aussi violettes folles ou violettes sans odeur.

    Img 0798

    Un peu plus loin, on découvre une plante plus spéciale, c’est l’orchis mascula, l’orchidée pourpre précoce, ou l’orchis du début du printemps, c’est une espèce de plante à fleurs de la famille des Orchidaceae.

    Elle est très rependue en Europe.

    Elle a deux particularités, d’abord elle est dépourvue de nectar mais elle attire quand même les insectes pollinisateurs (abeilles, guêpes et parfois les coléoptères) avec l’apparence de sa fleur qui imite d’autres espèces.

    Ensuite, elle forme des partenariats, des mycorhizes (c’est le mot scientifique adapté) principalement avec certains champignons de la famille des Tulasnellaceae (prononvez (tu l’as nez lacet - ce sont des champignons qui aident à faire pourrir le bois mort).

    Orchis male 1

     

    Nous reviendrons plus tard dans la saison vers les plantes et leur développement car le moment est venu de passer à un chantier qui s’annonce beaucoup moins sympathique.

    Arbre tombe 5

    Et oui un arbre est encore tombé à l’eau, pour changer c’est un saule, je vous déconseille de les laisser pousser après de votre étang, ce sont des arbres très fragiles et limite dangereux quand ils grandissent. Celui-ci par exemple n’a pas eu besoin d’un gros coup de vent pour tomber.

    Arbre tombe 3

    Il va falloir le sortir, le tronçonner, encore du travail à venir. En récompense j’aurai un peu de bois de chauffage mais il faudra attendre un moment avant de l’utiliser.

    Tous seul je ne parviendrai pas à grand-chose, j’aurai besoin de renfort je crois déjà savoir sur qui pouvoir compter.

     

    Avant de parler les poissons, observons ce petit lézard gris qui profite du soleil. Son petit bidon bien arrondi laisse penser que c’est une femelle qui porte des œufs.

    C’est un allier bien utile pour chasser les insectes dont les moustiques dont il aime se nourrir.

    Ses petits s’ils arrivent à maturité seront les bienvenus.Lezard

    Parlons enfin des poissons, comment ont-ils passé l’hiver ?

    A première vue ils sont bien éveillés. Je trace la température de l’eau de l’étang depuis le début de l’année et cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est à 12/13 degrés l’après-midi.

    C’est la température idéale qui permet aux gardons et au brèmes de frayer.

    Le travail a donc du commencer depuis au moins 3 semaines soit courant Mars.

    Si je jette quelques morceaux de pain je vois en effet qu’ils sont actifs.

    Poissons 1

    Je n’hésite pas à les nourrir un peu car je sais qu’il n’y aura pas de gèle dans les jours qui viennent, c’est peut-être même carrément terminé.

    En attendant un peu et en me cachant, je vais être récompensé.

    Voilà un petit banc de gardons et de brèmailles qui vient profiter de l’eau plus chaude de surface.

    Poissons 2

    Quel plaisir de les voir ainsi.

    Encore un peu de patience et j’espère pouvoir observer le fruit de leurs amours et vous en faire profiter à votre tour.

    En attendant, rendez-vous pour le prochain épisode quinous permetrra de parler toujours des poissons, d’un premier nettoyage de l’étang à faire en barque pour retirer des branches tombées à l’eau et puis aussi d’un tas d’autres choses.

    N’oubliez pas de vous abonner si mes vidéos vous intéressent, de poser vos questions si nécessaire je répondrai à tout le monde.

    A bientôt

     

  • C'est le printemps, les poissons se réveillent, le frai commence

    C’est le printemps, le début des beaux jours même si cette année çà reste bien frisquet en moi d’avril 2021.

    Pourtant, jour après jours le soleil se montre de plus en plus présent et il est aussi de plus en plus chaud.

    Il réchauffe l’atmosphère ambiante mais aussi l’eau des rivières ou l’eau de l’étang.

    Img 0088Img 0089

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est le moment ou les poissons commencent vraiment à se montrer.

    Après un hiver durant lequel ils sont entrés en hibernation, compte tenu que leur métabolisme était passé au ralenti, maintenant leur sang se réchauffe et cela relance leur activité.

    Pour eux aussi c’est le retour des jours heureux avec pourtant pour commencer plusieurs objectifs en plusieurs temps.

    1ière étape s’alimenter à nouveau un peu, c’est réservé à ceux qui le peuvent, ceux qui sont le plus éveillés.

    Nouriture 1Nouriture 2

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout cela dépend de leur famille. Les gardons, les brèmes, les ablettes, les rotangles, les carpes sont souvent de la partie.

    L'étape N°2 consistera à passer à la reproduction de l’espèce, au frai ou à la frai comme on dit en fonction des régions pour les poissons (ou les batraciens) .

    Il y aura un tour pour chacun ce sera à  nouveau rythmé par la température de l’eau. Pour le gardon cela débute en avril et ça durera jusqu’en juin dans des eaux dont la température est d’au moins 12°C.

    La semaine dernière près plusieurs jours ou il faisait plutôt bon, le frai des gardons et consorts a commencé.

    Frai

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La femelle déposera environ 100 000 œufs dans des zones peu profondes où la végétation est dense. Les mals viendront ensuite recouvrir les oeufs de leur laitance.

    L’incubation durera environ une dizaine de jours mais  elle dépendra surtout de la température de l’eau.

    Pour le gardon, on dit qu’il faut 150° jours soit 150° cumulés sur plusieurs jours exemple 10 jours avec une eau à 15°.

    C’est sensiblement la même chose pour les brèmes et les rotangles. C’est pourquoi il arrive souvent qu’ils s’hybrident utilisant les mêmes zones de reproduction au même moment.

    Pour la carpe ce sera plus tardif car il faudra une eau plus chaude (entre 18 et 20°) on en reparlera donc le moment venu.

    Si tout va bien, nous aurons bientôt l’occasion d’observer leurs alevins (leurs bébés).

    A bientôt