Septembre 2025 - Abattage et élagage au menu

L’automne c’est un bon moment pour réaliser l’élagage et l’abattage des arbres.

En effet, à cette période l’abattage est souvent plus simple compte tenu que le sol est encore stable et non détrempé. (Cependant, l’hiver peut aussi convenir pour ce type d’opération).

Pour ce qui concerne l’élagage, c’est un bon moment pour s’y consacrer.

En effet, les arbres entrent quasiment tous en repos végétatif.

Cette dormance réduit leur stress et favorise une meilleure cicatrisation.

Parallèlement, en supprimant les branches mortes ou malades avant l’hiver, on limite les risques de propagation de champignons ou de parasites.

Enfin il est préférable d’élaguer avant les tempêtes hivernales afin de réduire les risques de chute de branches.

Cela tombe bien car j’avais à la fois de l’élagage et de l’abattage à réaliser au niveau de l’étang.

Compte tenu de la difficulté de ce chantier j’ai fait appel à un spécialiste.

Chacun son métier, moi je sais entretenir et réaliser les opérations courantes mais un professionnel sait agir efficacement, en sécurité et en tenant compte de l’intérêt des arbres à considérer.

Au menu il y avait trois types arbres, à savoir :

  • Un pin (double) qui est mort (et rongé par des parasites) ;
  • Des chênes à élaguer ;
  • Des saules à élaguer et un à couper qui était à la fois très mal placé et dangereux car fendu.

Le travail a commencé par le pin.

L’élagueur est monté dans l’arbre pour le couper en plusieurs fois et plusieurs parties.

Le travail s’est ensuite poursuivi par des chênes dont les branches étaient mortes ou gênaient la pêche.

Pour terminer et c’est ce qui a pris le plus de temps il a fallu couper le saule fendu en prenant soin de ne pas abimer le ponton (qui sera reste à refaire) et sans faire tomber trop de bois dans l’eau.

Pour y parvenir, l’élagueur a mis en œuvre un système de cordes et de poulies, c’était très technique.

Le chantier (qui fût épuisant) a pris au total 6 heures pleines mais le résultat est à la hauteur des attentes.

Reste maintenant à débiter les troncs qui sont posés au sol, à couper les branches et à broyer les rameaux.

Tout cela représente encore du travail mais j’ai l’automne et une partie de l’hiver pour y parvenir et de toute façon comme je dis souvent, « avoir un étang ce n’est pas une affaire de fainéants ».

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